• Extraits de "Up and down mixes" dans "Je compose" chapitre 5

     Je compose
      J'aurais encore un jour rencontrer quelqu'un qui selon mon regard et mon appréciation aurait comblé tous mes désirs.

    Malheureusement, engagée et non dégagée de responsabilités, qui n'auraient été pour moi que bonheur; je devais la laisser passer.

    J'aimerais en pleurer.

    Elle m'a fait clash dès qu'elle m'a souri.

    Je ne lui ai pas fait clash .

    Du moins, je le pensais au début de notre histoire. 

    Je dois la laisser. Je dois la quitter moralement; arrêter l'utopie et les souhaits d'histoires inaccessibles.

    Tôt ou tard j'en pâtirais.

    J'arrête ça vaut mieux.

    J'en pâtis déjà.

    Ce n'est pas facile.

    Lorsqu'on a quelqu'un en tête, il se grave, résonne et résonne encore. Plus je veux m'en séparer plus il s'immerge dans ma profondeur et stagne.

    Enfin, est-ce une généralité? Certes je peux fonctionner comme ça s'il n'y a rien à attendre et même lorsque tout me montre qu'il n'y a rien à attendre. Alors je me plais à trouver des illusions, par dépit d'irrévocable, au défaut de ces preuves réelles. Je me complais et les fictives s'ensuivent. Elles me procurent des joies, qui je le sais pertinemment seront plus fausses encore sur le tard qu'au présent.

    Tranquillisant et vaniteux et voilé du faux espoir.

    Des illusions bercées gentiment par de sages désillusions qui ne font qu'accentuer mon désir pour elle.

    Tant que je n'ai pas ce que je veux ou que je n'aie pas reçu de claque qui me sorte de cet état assidu, je persiste. Je dévie encore sur l'obsessionnelle.

    C'est l'utopie relative à l'interprétation des ses gestes reçus, ma bien aimée; l'allégorie démesurément fatale à ton effigie qui s'installe plus et plus encore dans mon occiput. Le syndrome de la folie amoureuse s'accentue et prend la place et le dessus de tout autre loisir. Le seul combat psychologique permettant de vaincre l'envie, s'avère rude, languissant et essoufflant mais dans un fort regret de pathétisme il me semble presque jouissif et divertissant, au travers d'une forme de masochisme que je conduis et qui devient une lutte personnelle contre soi, contre moi. Je combats contre moi-même. Où sont les limites de mon sabordage? Quand arrivera le moment choisi; le moment escompté de lui remettre la lettre de déclaration sincère d'affabilité et de magnanimité?

    Depuis six mois une lettre l'attend! (Renan Luce écrira plus tard La lettre, je l'avais déjà dans mes valises.) L'ivresse de l'amour veut-elle me faire subir plus encore? Jusqu'où pousserais-je le délit, la vanité, l'inassouvissement et le défi? Quand la laisserai-je, tranquille? Me mettrais-je un jour une claque, une forte claque pour me retirer du jeu? Me laisserais-je vaincre par la stupeur et l'inéligibilité? Je reste entre le sentiment de lui remettre cette fameuse lettre et de prendre le risque sympathique de la déchirure. D'ailleurs je n'ai rien à perdre. Je crois?

    Mais voilà je n'ai pas envie de générer, ne serait-ce qu'une once de malaise,  ni une seconde, la possibilité très improbable certes d'une ouverture sentimentale et d'un bouleversement au sein d'un couple, ayant de plus, généré déjà leur descendance.

    Sujet principal te voici! Tes principes et ton respect t'arrêtent. Tu reconnais tes limites. Mais celles-ci sont encore floues et mentalement imperceptibles. Tu dois te concentrer pour en relevé le poids. De ce fait tu restes seulement affable mais tu voudrais quand même lui témoigner ton affection. Qu'elle le sache simplement et l'accepte tout en restant ton amie. Une amie dans tes rêves car tu sais pertinemment aussi qu'un bijou comme elle ne pourra plus par la suite te consacrer ce temps précieux que vous aurez partager, du feu de cette réciprocité, cette engouement à ne pouvoir faire autrement, car là aussi elle aura trop embarqué d'émotions, trop de sentiments auront surgit en elle, trop de merveilles et d'inattendus l'auront conditionné, dépouillé d'une partie de ses sens, mesuré par ses liens et son interdit et par l'envie cachée d'autre chose.

    Elle a été motivé par notre relation, mais suffisamment, pour ne pas corrompre son contrat d'alliance ultérieur, son mariage. Si seulement elle était une amie. Si seulement elle avait pu l'être avant. Pourquoi ne nous sommes-nous pas croisés avant? J'espère qu'elle ne le prendrait pas mal si je lui faisais part de cette lettre. J'espère qu'elle ne se détournerait pas de mon chemin pour éviter de subir plus de mauvaises influences et d'attractions malsaines.

    Y a-t-il de ma part une certaine lâcheté? Je me réponds que non.

    Il y a une responsabilité mesurée, que je me défends de casser.

    À moins de trouver une alternative douce et délicate. :-)

    Problématique principale te voici!... "Evitons de faire des vagues si tout est calme, mais si force en est, laissons en surface et avec légèreté, des ronds ondulés, simples tracés auréolés, pour preuves et traces de sincérité".

    Je lui demande: Est-ce que ton ouverture envers moi rime avec le fait que je sois resté affable ou le fait que tu aies ressenti de la confiance par ma démonstration de ne pas me permettre d'essayer de franchir les limites entendues?
    Sa réponse fut belle et partagée toute au long du temps qu'on put passer ensemble. Elle n'a jamais voulu me blesser et n'a jamais voulu entraver ses responsabilités. Preuves de grandeur d'âme et de justesse, j'ai le cœur qui palpite en y pensant. Mais je suis guéri à ce jour.

    SdH

     


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  • Bulle sonore de lecture 

    Extrait de Up & down mixes

    chap1.J'enregistre. (Ceux d'à côté)

    ...
      Ah qu'il est bon de rire parfois! Qu'il est bon de rire en somme d'une histoire des plus banales. Encore que la banalité reste souvent lourde à porter lorsqu'on se rend compte qu'il s'agit ou qu'il s'agissait seulement d'une histoire de croyance, d'espérance et d'un amour dit l'alter ego. Je parlerais de la rencontre entre la déesse Maet (...) (déesse de la vérité, de l'ordre et de la justice) et l'investigateur occasionnel ou l'anti-narcisse (Je ne débattrais pas de Narcisse (...) mais je dis simplement, que l'amour de soi-même est primordial, car il ne s'agit pas d'être égocentrique mais de se connaître mieux, du moins pour ceux qui ne se sont pas penchés sur leurs comportements depuis trop longtemps déjà). Ou devrais-je plutôt parler conjointement de la déesse de l'action, du partage et de l'harmonie, à son post-aube «Irène (1978-...)», et de sa rencontre avec l'homme fleur-bleu (ce qui peut en surprendre), l'amoureux poignant, le feu romantique, celui qui s'inonde, qui chavire.
    Au début, ces deux êtres, ne soupçonnaient pas les divergences qui les séparaient et leurs distinctions étaient encore imperceptibles. Aveuglés par leurs besoins aventureux déterminés et leurs envies décidées ils ne pressentaient pas le fossé qui les séparerait. Ils jubilent seulement aux portes qui s'ouvrent sur une nouvelle histoire inratable et merveilleuse et, en cet instant, ce moment imprévu, inespéré et instinctif, qui s'exprime si clairement comme leur destinée, leur croisée des chemins et le miracle en œuvre, ils s'approprient, se partagent, valsent ensemble, s'envolent et s'apprêtent à l'envol nouveau. On ne peut que les accompagner en leur témoignant une estime et un respect entier car rien n'outre mesurait l'éclat et la chaleur de leur émotion, de la symbiose, de l'enchantement, de leur besoin d'amour, d'aventure, d'alter ego et d'exotisme envers le nouvel ami et le nouvel amoureux. A leur malheur, les clés qu'on leur donna se fragilisaient au soleil. Pourtant ils le cherchaient l'astre solaire et ne se préoccupaient que de sa lumière par leur soif d'une connaissance profonde de leur intimité, mais au-dessous devenant brûlant le passe partout fondait entre leurs rêves. Il enclencha par la suite d'autres états, plus réels et plus véritables.
    Je me souviens de l'impact organique, corporel, plasmique, influant, apparent, de l'apparence trompeuse ou mal jugée qu'ils concédèrent. Je me souviens de leur motivation, d'une envie pleine, d'une envie de conditions partagées mais inconditionnelle. Je me rappelle aussi de cette lumière surgissant sur la scène encore indemne, ou réchappée au mieux de ce personnage, dit second, et des premiers actes de son histoire dont je ne pus entendre tinter son glas jusqu'à cette heure. Ce jour il tintinnabula. La timbale résonna après quelques jours de réflexion et il lâcha prise, ne voulant aucunement corrompre son destin. Pourquoi l'avait-on mise sur son chemin si ce n'était pour l'emprunter avec elle. Son imagination débordante lui proposa des clichés plus vrais que nature. Il ne s'empêchera pas par la suite d'y croire encore et encore malgré les tourments, les discordances et l'incompatibilité. Il essaya pourtant quelques temps de faire autrement mais en vain et peut-être malgré lui, il succomba. Il succomba à sa sirène, il succomba à sa bien-aimée. Je me souviens de l'approche précise, décidée, claire et dévolue qu'elle pratiqua envers lui. Le «fleur bleue» tant imprégné par son parcours de fleur bleue ne pouvait pas refuser une telle déclaration d'amour, si saine, si simplissime de nature si avouée, si pressante et si candide. Sa loi, sa voix ou autre chose, lui dictait de prendre le wagon en marche. Debout sur le quai, les yeux dans le vide, il hésita un moment avant de sauter. Cette loi, il ne savait pas lui même ce qu'elle supposait, ni d'où elle sortait. Tel caractère, tel désordre. Perturbé, généreux et fleur -bleue! FLEUR BLEUE! Fleur bleue! Pour qui, pour quoi? Alea jacta est. Il s'embarquait alors vers une aventure dans laquelle il ne serait pas "un lui-même irréel" mais où il serait plus que lui-même, sorti de son illusion d'être quelqu'un d'autre, confronté à son propre soi sans pouvoir y échapper.
    Pourtant au premier abord il s'était rendu compte que l'amour semblait loin. Il avait simplement trouvé Irène généreuse avec la vie, active et entraîneuse, très intéressante, attentive, à l'écoute, douée de multiples communs et d'un savoir établit. Il est sensible à ces choses parce qu'il aimerait être de ces caractères. Ainsi je crois qu'il s'est laissé succomber. Alors, ses pensées balayées, laissées de côtés et dans un coin, seules encore à pouvoir lui éviter cette histoire, il ne put, promptement plus, en ressortir. Il s'avouera plus tard qu'il manqua d'honnêteté envers lui-même dès le départ.
    Cela dit il fût dépossédé  involontairement par le rêve et l'illusion.
    Cette mesure le suivait depuis sa jeunesse. Il préférait s'ouvrir aux fleurs, à l'inconnu et à l'occasion plutôt qu'au choix du refus d'explorer d'autres horizons. Ainsi le fait des ces attentions particulières, présentées à son humble personne par la fatalité, ne le retint pas. Le fait de ne pas pouvoir écouter ses premières impressions, bien qu'elles fussent pour peu et au combien décisives, le trompa. Dans son échappée, bien qu'accordé avec son propre mépris envers son charpenté caractère, l'égoïsme qui parcourait son humeur, la joie qui figurait d'esthétisme, la jalousie qui minait de l'anti-jalousie, le manque de confiance, d'audace et de tempérament, la bêtise humaine, la réflexion marmoréenne et l'angoisse permanente du futur présent, explosaient et le guidaient tout droit dans le mur des futurs saints déchus.
    L'excellence des rencontres prend parfois une tournure tout à fait étrange et particulière. Car aussi grandioses les étincelles de leurs regards se croisèrent, aussi grandioses pour peu après des lames combattantes éclatèrent...
     
    Lui. Je suis un saint: bon, généreux, affable, réfléchi, doux, calme et honnête. Un saint comme les autres, un candide. Aussi.
    Mais une sorte de gens qui s'imagine comprendre tout au fin mot de l'histoire; le fond, la chute, le dénouement, le caractère des hommes, le tout ou presque tout, et qui ne sait rien en fait, qui ne sait que des bribes par-ci des allusions par-là. N'y a t'il pas de fin?
    J'abandonnais mes rêves. Je ne sais pas ce qu'ils deviennent, s'ils ont vraiment été un jour. Je m'engouffrais, je pénétrais avec violence dans une réflexion stagnante où les mots dénués de sens m'infligeaient encore plus et n'existaient pas ou n'existaient presque plus. J'étais vide. Je me sentis, me sentais vide. Je ressemblais au pâle, à l'être transparent, trop candide.
    Inerte, Ma stagnation milli secondaire, secondaire, minutaire, horaire, journalière, hebdomadaire, mensuelle, me recouvrait. Elle avait fait loi sur moi finalement au bout d'une couche de semaines. On ne ressent ça que lorsqu'une autre personne vous y fait réfléchir et vous balance en face vos contre vérités tout personnellement, qu'elle démonte vos préjugés et casse vos préconçus. Je n'ai ressenti ça que lorsqu' Irène s'y appliqua et m'y fit réfléchir.
    J'ai perdu mon latin. Je n'avais pas de latin. J'ai perdu mon vecteur. Je n'en avais pas non plus. Où est-il? Où était-il? Zut, flûte, caca boudin! Ah! Oh! Berlioz (1803-1869); Oh! Gogol (1809-1852); Oh! Goethe (1749-1832) comme un accord préétabli entre l'univers et eux. Car j'imaginais ce même accord établit avec elle. Je suis arrivé peut-être pour lui redonner espoir. Celui qu'elle a eu avant moi, qu'elle n'a plus eu et qu'elle a eu puis plus et ainsi de suite jusqu'à moi. J'étais là comme un ange, comme un ange un peu con, à l'écouter, la laisser monologué, se rendre compte par elle-même à travers mon inconscience consciencieuse, ma tergiversation, mon manque d'éloquence, ma grandeur pitoyable et mon reflet mat, de sa clairvoyance, de son caractère divin et de sa folie. Irène, Déesse de l'action, du partage et de l'harmonie, de la vérité, de l'ordre et de la justesse!
     
    Tu n'es pas net dans ta tête? Dis-moi? Quel est ce dénouement débile? Qu'est ce qui te prend? Ben quoi quoi quoi? Arrête! Fais le point. Prends le temps, car il t'en faut du temps, il en faut à tout le monde! Mais prends du temps, pour réfléchir à toi, à ta vie, à tes envies. Si prends-le...Si prends-le...Si... Prends-le c'est tout. Ne fais plus attention aux autres, ni à elle! Non, elle bien sûr tu oublies! Il faut vraiment et sans plus tarder que tu t'isoles! Sans rire, non vraiment et sérieusement! T'as peur de te retrouver seul une fois encore? Mais il ne faut pas! Faut pas, non, faut pas!Tu dois te retrouver et c'est seul que tu le pourras! Sans personne! Faut pas que tu continues comme ça. Tu 't'isoles! Si! Tu t'isoles! Au moins tu auras arrêté cette merde, ça va, d'une pierre deux coups! C'est encore mieux! Ah, parce que tu crois que c'est la bonne solution d'être enfuit dans cette merde à ne plus pouvoir ni savoir comment s'arrêter et tout finir jusqu'à la dernière ligne, comme tous ceux que tu connais,?! Ça te suffit?! Ça te suffit ça hun?!!... Ben, oouais!! Non mais tu l'entends! Ben non, non, non!!! Et ben ouais c'est comme ça. Faudra si faire. Faudra t'y faire! T'as plus le choix. C'est tout! T'en veux une!! Fais gaffes!! Non! Tu t'occupes, tu bosses, tu déménages, tu fais du sport. Du canoë, tiens c'est bien ça, du canoë! hun? T'aimes le canoë? Faut souffrir un peu mon vieux. Dans la vie y'a pas que les roses. Y'a les bleus aussi. Mais non! Pas l'équipe de France! Les fleurs bleues et t'en fais parti, mon kiki! Mais si! T'es fleur bleue. Tu ne sais pas te retenir. Tu ne sais pas ne pas tomber amoureux d'une fille que tu trouves belle. Ta soif est inextinguible et insatiable. Avoue-le tout simplement! Tu te plains de ne pas avoir d'amies, mais c'est normal, chaque fois que tu en as eu une, c'est allé plus loin que ce qui était amicalement et présentement possible, et tu te "l'es fait". Qu'elle s'ait fait toi oui! J'crois que c'est malgré ça, à cause de ça et à cause de ta « fleur bleuté » que ça tourne au vinaigre. La relation devient plus compliquée, plus lourde, pour toi en premier en plus, PAF! Ça claque! Ca s'aime, ça s'adore, ça s'implore, ça se déchire, ça s'envenime, et c'est souvent toi qui provoque le désordre et qui ne sait pas faire autre chose que le con insatisfait; bleuté et brûlé, tu perds. Ah t'es nul! Enfin non, t'es pas nul t'es fleur bleue. Ah ils sont cons ces « fleur bleue » j'te l'dis. Quand tu penses qu'on nous rabâche que ce sont les hommes les pires salopards et qu'en fait la plupart des hommes que j'ai connu sont des fleurs bleues, alors, oui se sont des salopards mais seulement parce qu'ils ne couchent pas le premier soir (ok c'est pas très original) et qu'ils en demandent un peu plus au début, beaucoup plus ensuite. Voilà, un fleur-bleu c'est sentimental. Ça demande de l'amour, de la complicité, des valeurs, une harmonie, une dose de romantisme, de cubisme même si tu veux. C'est connu, ça souffre un fleur-bleu. T'es mal barré. Faut que tu changes mon vieux. Fini tout ça. Fini fini! Fleur-nullos! Fleur-bleu nullos!! Faut que tu changes mon n'veu!

    SdH

     


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