• OUAILLE, subst. fém.
    Nom féminin singulier
    vieilli brebis

    ouailles : les fidèles chrétiens d'un pasteur

    A.Vx. et région. (Centre, Ouest et Sud-ouest). Mouton, et plus particulièrement brebis. Garder les ouailles. Une chienne de berger de la Bigorre venu hiverner avec ses ouailles, à la chute des neiges (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p.160). Un autre berger (...) regardait passer les moutons. Il avait dû, tout à l'heure, pousser les ouailles du genou pour sortir du flot qui l'emportait (Giono, Gd troupeau, 1931, p.22):

    1. C'est un usage de nos contrées que de faire paître ainsi les brebis à la rosée du soir, de la mi-juillet à la fin de septembre (...) on appelle cela sereiner les ouailles. Nous avons conservé ce vieux mot; et si vous alliez parler de brebis chez nous, personne ne vous comprendrait...
    Sand, Jeanne, 1844, p.375.
    B.P. anal.
    1. Littér. ou plais., le plus souvent au plur. Personne ou ensemble de personnes placée(s) sous la direction d'un pasteur spirituel. Synon. fidèle, paroissien. Le curé et ses ouailles; avoir soin de ses ouailles; veiller sur ses ouailles. Messire, Jean Chouart était bonhomme, tout à son bréviaire, à ses ouailles (Courier, Pamphlets pol., Au réd. «Censeur», 1819, p.26). [Le docteur] avait dû déjà, se mesurer avec le curé pour la conquête d'une ouaille (Mauriac, Baiser Lépreux, 1922, p.204). Le rabbin peut être (...) arbitre dans les divers conflits qui viennent à surgir parmi ses ouailles (Weill, Judaïsme, 1931, p.130).
    2. P. ext. Adepte, partisan. Avec Béranger resté fidèle à son rôle, c'est l'esprit du siècle qui triomphe, et qui a bon marché, à la longue, des récalcitrants. Béranger sent bien qu'il représente en personne ce malin esprit, et il soigne ses ouailles (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t.2, 1850, p.305):
    2. Curieux apôtre [J.-J. Rousseau], qui, dans le délabrement des disciplines religieuses et sociales, n'a plus manqué depuis deux siècles de découvrir ses ouailles, et, tout bien compté, a contribué autant qu'aucun sait, à rendre aux hommes et aux purs aussi bien qu'aux impurs, le sens de la vie intérieure.
    Guéhenno, Jean-Jacques, 1952, p.164.

  • PÂMOISON n. f. XIe siècle, pasmeisun. Dérivé de pâmer.
    Évanouissement (vieilli). Être sujet aux pâmoisons.
    Fig. et souvent plaisant. Être, tomber en pâmoison, être sous le coup d'une très vive admiration, éprouver une sorte de ravissement.


  • On appelle particules élémentaires les constituants fondamentaux de l'univers décrits par le modèle standard de la physique des particules. Ces particules subatomiques sont dites « élémentaires » en ce qu'elles ne résultent pas de l'interaction d'autres particules plus « petites ». Un atome n'est pas une particule élémentaire car il est constitué d'électrons, de protons et de neutrons. Ces deux derniers, appelés du terme générique nucléons car formant le noyau atomique, ne sont pas non plus élémentaires car ils sont constitués de quarks. En revanche, électrons et quarks sont des particules élémentaires car ils ne sont constitués d'aucune autre particule.

    On distingue les particules élémentaires qui ont un spin demi-entier et obéissent à la statistique de Fermi-Dirac et au principe d'exclusion de Pauli, et celles qui ont un spin entier et obéissent à la statistique de Bose-Einstein : les premières sont appelées fermions et constituent la matière baryonique, les secondes sont appelées bosons et constituent les champs de force — on parle plutôt d'interactions — hormis la gravitation, qu'on n'a jamais réussi à intégrer au modèle.