• consensuel,elle adj.
    A.− DR. CIVIL. Qui est fait par le seul consentement des deux parties engagées. Contrat consensuel. Car il existe toute une gamme d'unions extra-légales, de la simple promiscuité aux unions consensuelles stables, assimilables à des mariages (Le Tiers Monde, 1956, p. 166) :
    <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:connecttype="rect" gradientshapeok="t" o:extrusionok="f"></v:path><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 alt="" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.cnrtl.fr/images/bclf_bullet.png" src="file:///C:\DOCUME~1\thomas\LOCALS~1\Temp\msohtml1\05\clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape>Le contrat consensuel n'apparaît qu'à une époque relativement récente. C'est un premier progrès dans la voie de la justice. Mais, pendant longtemps, le consentement, qui suffisait à valider les pactes, put être très imparfait, c'est-à-dire extorqué par la force ou par la fraude.
    Durkheim, De la Division du travail soc., 1893, p. 379.
    " des accords consensuels ; une atmosphère détendue et consensuelle"


  • CONSUBSTANTIALITÉ, subst. fém.
    THÉOL. [En parlant des pers. de la Trinité] Unité et identité de substance :
    On sent bien que je n'ai pas prétendu rejeter la « consubstantialité » des trois personnes; que tout ce que j'ai voulu dire, c'est que je n'emploierois pas cette expression dans mes preuves, comme étant trop particulière à la théologie...
    Chateaubriand, Génie du Christianisme, t. 1, 1803, p. X.
    Prononc. et Orth. : [kɔ̃sypstɑ̃sjalite]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. xiiie s. théol. (Chron. de S. Den., ms. Ste-Gen., fo 128b ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. chrét. consubstantialitas « consubstantialité (du Fils avec le Père) ». Fréq. abs. littér. : 4.
    DÉR.
    1.
    Consubstantialisme, subst. masc. Doctrine relative à la consubstantialité. Il bavarda sur Eusèbe et Arius (...) sur le poseyisme et le consubstantialisme (Baudelaire, Nouv. Histoires extraordinaires, trad. d'E. Poe, 1857, p. 269). Attesté ds Lar. 20e, Lar. encyclop. et Quillet 1965. 1re attest. 1857 (Baudelaire, loc. cit.); du rad. de consubstantialité, suff. -isme*.
    2.
    Consubstantialiste, subst. masc. et adj.
    a) Subst. masc. et adj. Partisan de la doctrine de la consubstantialité. Les formules les plus exagérées des consubstantialistes du IVe siècle peuvent déjà être pressenties (Renan, Hist. des orig. du Christianisme, Saint-Paul, 1869, p. 275). Attesté ds Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e et Quillet 1965.
    b) Adj. Qui se rapporte au dogme de la consubstantialité. Athanase, le grand docteur de la foi consubstantialiste (Am. Thierry ds Guérin 1892). Seule transcr. ds Littré : kon-sub-stan-si-a-li-st'. 1re attest. 1869 (Renan, loc. cit.); du rad. de consubstantialité, suff. -iste*.

  • La corolle (autre graphie corole), dans le domaine de la botanique, désigne la partie de la fleur formée par l'ensemble de ses pétales, par opposition au calice, constitué par les sépales. Cette définition s'applique à des fleurs dichlamydées, c'est-à-dire possédant un périanthe complet, à deux cycles (mot à mot « à deux tuniques »). Certaines fleurs sont monochlamydées (ne possédant qu'un calice ou qu'une corolle), d'autres sont achlamydées (sans calice ni corolle, par exemple les euphorbes).

    La corolle peut être dialypétale, possédant des pétales indépendants les uns des autres. Elle peut aussi être gamopétale, les pétales étant unis entre eux et formant un tube. Le sommet de ce tube est appelé gorge, et s'épanouit en lobes.