• Houri ou la vie.

    Le rêve sied aux bras de la réalité, et si toute force s'y oppose et si la croisée n'est qu'illusion, on ne retrouve que la raison par l'équilibre.

     

     

    J

     

    Houria. Ces mots prennent formes à ces heures où je m'autorise un peu de temps hors cours pour te témoigner mon affection et ma sympathie. Tu me demanderas certainement pourquoi. Je te répondrais que la réflexion m'y pousse tout simplement... Mon intention est respectueuse et fortuite sûrement, mais respectable aussi, et loin d'être, à mon avis, une preuve d'impolitesse. Certes une attention particulière et délicate, mais n'y vois surtout aucune prétention. Le plaisir se trouve dans le partage, la libéralité, la pensée, et le geste de ces quelques mots. Alors n'ayant pas trouvé l'occasion, n'ayant pas su l'exprimer d'ores et déjà et ne voulant pas me le garder, je te le partage comme suit…

     

    La vie nous fait rencontrer des âmes agréables, douces, pures et sensibles, que l'on peut du moins ressentir telles et pour lesquelles on peut éprouver des sentiments particuliers. Il arrive aussi malheureusement qu'on soit seul dans cet élan et que des actes nous le prouvent, mais cela ne peut en rien enlever la sensibilité qu'on a pu ressentir et que l'on ressent. Il faut certes un certain masochisme pour ne pas pouvoir s'en détacher mais aussi conjointement un certain degré d'autre chose, n'est ce pas? Néanmoins, au reste de ma retenue, je te fais part de mes compliments et d'une déclaration de sentiments sincères, affables et magnanimes. Parce que le reste n'est qu'illusion…  

    Simplement, tout d'abord et sans pour autant vouloir te tirer le portrait, au fait de mon caractère contemplatif, j'ai pu observer que tu es philanthrope, que tu as plaisir à aider et à donner autour de toi avec humour et bienveillance, et que ton attention et ton action montrent une envie simple, sincère et généreuse de partage avec autrui…; D'un autre côté, j'ai remarqué que tu es gentiment méfiante, que tu dévoiles une volonté de mettre ou de remettre des distances, de montrer des limites définies et une réserve volontaire et intentionnelle lorsque cela s'avère nécessaire, et bien que l'impression qu'elle s'éloigne doucement ne m'en déplaise, cela rajoute en somme une autre qualité à ta personne et n'enlève rien à ta grâce mais renforce la preuve et l'inaccessibilité de l'être responsable, heureux, préoccupé et satisfait qui serait mal élevé de déranger. Ceci est à posteriori que preuve de ta lucidité et de ta clairvoyance, élevant tout à ton honneur... En parallèle je trouve en ton esprit et ton éclectisme une force subtile et séduisante, attachante et juste, douce et sincère qui me touche, et qui certainement, t'a fait comprendre depuis longtemps ce que je tends à te dire. Je pense être juste, mais ceci étant qu'une rapide analyse, je n'irais pas plus loin, sinon cela me vaudrait, s'il y avait exactitude, un 18 au moins en commentaire.

    J'espère ne pas interrompre ton amabilité par cette volonté de te témoigner quelques sentiments. Aussi transversalement et à travers moi, je dévoile plutôt ce que tu peux générer sur les êtres extérieurs par ton impact involontaire et irradiant, si je puis dire.

             Cad, à mes yeux et de surcroît je trouve qu'un angélisme se rajoute à ton charisme… oui un angélisme, qui de nature est bien le tien, et ne peut en l'occurrence qu'être source d'inspirations pour les autres. Je le pense du moins. Il procure l'envie d'offrir, de combler ou de choyer ta personne, si délectable peut-elle paraître, si enviable soit-elle, et, même si ce n'était que le reflet de ton rayonnement ou celui de ta politesse qui créerait cette envie et, a fortiori même, si tu ne demandes rien. Je comprends bien que tu ne demandes rien. Mais, malgré toi si tu l'entends ainsi, j'ajoute en synecdoque et fais honneur à ton cœur et ton sourire, reçu déjà comme témoins de l'évidence de ta douceur plurielle, et qui tout comme ta voix, tes mots, ton apparence et tes gestes déversent cette lumière angélique.

    Si je parlais de ton sourire,… j'aimerais, certes, qu'il soit présent à chaque séance et qu'il me touche, une fois au moins, lorsque nous chevauchons le même humour. Simplement parce qu'il éclate de beauté, qu'il ensoleille nos espaces à tous, le mien notamment « of course » et qu'il apporte un rayon de plus dans ces heures de réflexion. Aussi il est vrai que, lorsque nos sourires ou nos regards ne se croisent pas un petit instant, cela me semble regrettable. Oui, Qu'à moi en somme, et qu'à moi également ne tient de dépasser et de gérer ce regret. Je sais, je sais, je ne devrais même pas en avoir d'ailleurs. Mais ainsi vont les éléments naturels…

    Tes yeux rayonnent/ Sur eux, tes cils prolongent/ Sous eux, tes paupières bercent/ Leur scintillement/ Un sillet mauve de temps en temps/ surligne le pavillon et orne le joyau /de ton regard au combien attachant /…             

    C'est bon, je n'en fais pas un fromage. J N'aurais-tu pas partagé au moins une fois le plaisir d'un regard?

    Telles personnes ou telles choses entrent dans la sensibilité et le cœur d'un tel ou d'un autre, comme les goûts et les couleurs à l'égard du monde s'établissent sans choix…Tu ne peux donc pas, tu l'as deviné, rester indifférente à mon coeur, et c'est bien compréhensible… Mais cela dit, autant je peux profondément le ressentir aussi gracieux, raisonné et résolu cela reste. Autant peuvent me rendre triste les sentiments qui m'entraînent au delà de mes tentatives à ne pas m'éprendre, autant ils sont restés, forts et respectueux, au seul témoignage d'affabilité. Je te respecte et je pense que tu le sais aussi.  Aussi, sensiblement, dans la naïveté et sur quelques états ignorés (tu devines lesquels), je rêvais déjà …et puis je rêvais, ensuite, malgré tout, car la sensibilité résonne et… souvent résonne encore. Mais heureusement, grâce à ton indifférence sans équivoque d'une part et d'un usage de sérénité de l'autre, la nécessité du bien-être ou le principe du bonheur tend à reprendre le dessus et un jour ou l'autre retrouve sa raison… La sensibilité nous fait des fois chavirer et peut s'inonder d'une illusion dans l'abîme du bon sens. Est-ce compréhensible que tout cela? Oui/non, peut-être. Bref.

    Ce fût mon premier vecteur d'attention:

    J'ai rencontré un jour, il y a déjà plusieurs mois, le nom commun « houri » d'étymon persan « huri » qui signifie dans le coran, la vierge du paradis promise comme épouse au croyant le plus fervent. Le pourquoi du comment je l'ai rencontré, n'est pas important. Dans le contexte littéraire ça signifie aussi une femme très belle. Penses-tu que je sois de cet avis? Bref ( ) Lorsque j'entendis Houria pour la première fois en cours, ce fut presque un hourra (j'exagère, pour la rime) de sympathie. J'apprenais avec étonnement l'existence de ce beau prénom et j'interprétais dès lors sa signification. Pour conclure mon anecdote, je pense que ton charisme, ta douceur, ton charme, ta générosité, ta loyauté, ton éloquence, ton intelligence, tes subtilités et ta joie, ton humour, ton tout entier font de toi l'houri parfaite et indéniable du paradis terrestre… parfaite et indéniable oui du paradis terrestre… Mieux vaut deux fois qu'une. Et doublement tant mieux. Je ne peux qu'entrevoir une mère formidable, une femme formidable…En démontre ta beauté qui s'accroît de jour en jour.      

    Ainsi, je te fais part de ces mots au risque de déclencher une réaction inconvenante qui engendrerait une position inconfortable ou qui produirait une appréhension qui n'entre pas dans ta conception de la bienséance. Mais dommage si tel est le cas. Espérons que tu ne te sentes pas du tout agressé. Hou..! De t'effaroucher, n'est pas mon but, assurément et de m'effaroucher non plus d'ailleurs et ni plus de casser le peut que l'on partage. Tu pourrais bien évidemment trouver que c'est de trop, que ça n'en vaut pas la peine. Je crois, oui, que je développe beaucoup d'excuses pour ne pas paraître irrespectueux ou indiscret mais que de trop il n'en est rien, et qu'il faut voir ce témoignage comme une délicatesse en velours, comme une sensation vécue voire une passion d'infortune, involontaire et naturelle dévoilée par démangeaisons, d'un être à un autre, avec comme but de livrer une simple vérité, qu'une personne n'est pas insensible à l'autre tout naturellement, et parallèlement qu'elle respecte aussi bien ses valeurs et ses limites que son histoire.

    Je comprends bien que l'impraticabilité d'une "plus value" est établie, en cela je veux dire que le rêve se doit de m'échapper obligatoirement, et comme on la sait tout deux impraticable, cela nous fait dès lors un point commun (au moins 1 si pas 1 de plus). On pourrait presque en trouver un syllogisme. Risible! Bun?! Aussi, avec tout ça j'inclus également le cas d'un ridicule qui ne manquerait pas d'être, dans certaines mesures, et je crois qu'il est là. Mais le ridicule ne tue pas (Hi hi) n'est ce pas? D'ailleurs Houri as-tu souri en lisant tout cela...? (Tant mieux ou tant pis).

             En outre, je ne te connais pas mais je t'apprécie. Même si ça ne vient que de moi et même si ça ne veut rien dire pour toi, je t'apprécie. C'est drôle et pas si drôle mais c'est ainsi. Je crois qu'il faudrait toujours reconnaître ses sentiments et les partager. Du moins essayer comme on peut, surtout à ceux qu'on affectionne, aussi, dans l'ombre et l'unilatéralité. Ce message est un témoignage de sentiments, mais d'abord et comme dans toutes relations et rapports à mon sens, une volonté d'échanges honnêtes et sincères et puis si tu en convenais encore, ils resteraient amicaux. Qu'ils soient réciproques serait le Nec. Je sais que l'amitié ne se bouscule pas et qu'elle se fait autant que faire ce peut. Suis-je déjà trop loin? D'accord, je parlerais alors de camaraderie, mais elle aussi, autant que la fraternité, n'est-ce pas?...   Aussi je reprendrais une citation de quelqu'un qui en dit beaucoup "Le cœur a ses raisons que la raison ignore".

    Voilà, c'était pour te dire que tu es simplement superbe. Si je peux me permettre, une chose encore. J'espère rencontrer un jour, et pouvoir partager ma vie, avec quelqu'un qui te ressemble, cad une princesse, aussi splendide et naturelle que toi, dotée de ce fond sensiblement éclatant et si perceptible pour moi, aussi méconnu soit-il, et, qui serait de plus encore libre et dégagée bien sûr, et ai-je besoin de le souligner, qui aurait le même souhait. L'idéal, de mon sentiment présent, serait ton sosie (hihi), mais l'idéal est utopique. Utopie! Je ne t'aime pas. Je pense que tu n'es pas d'accord avec le fait que la tâche sera ardue.

    Voilà, mieux vaut avoir des remords que des regrets (quelle bêtise que ceci!) mais, je t'aurais au moins fais part de ces quelques pensées. J'espère que tu les reçois et les acceptes avec justesse…

    Je sais que normalement cela ne se fait pas, par courtoisie, mais il faut en manquer quand on le ressent nécessaire, je sais que le plus honorable est des fois le silence et je m'en excuse moi-même, et pour le dérangement et pour le principe moral. Je n'aurais pas su te le dire simplement, du moins pas entre deux demi cours, ou alors trop simplement et en deux ou trois mourts. Ça aurait suffit probablement, mais je préfère ainsi et, bref je pense que recevoir des nouvelles, même non manuscrites, c'est toujours agréable, et surtout, enfin moi ça me ferait plaisir, quand on ne les attend pas. J'hésite à te faire parvenir celle-ci. Mais Zutdeflûte! Donc voilà et tant mieux. J'espère ne pas te gêner mais plutôt te faire plaisir, un peu…Merci beaucoup de l'avoir lu.

    Je te souhaite tout le bonheur du monde à toi et ta famille  

     

    Joyeusement, envieusement et amicalement           

    SdH

    « lettre à funky porciniPaix et arômes »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :