• La liberté galvaudée ou étalée?

    La liberté galvaudée ou étalée.

    Ô, pourriez-vous envoyer une vague de bonheur sur Terre?


    En mon âme et conscience je sais que la liberté vaut d'être vécue et vaut d'être partagée. Elle semble la seule chose dont tout le monde a besoin pour créer un monde meilleur. Quoique possiblement offerte dès le départ, le choix de cette liberté ne nous est pas toujours donné, elle change avec le temps, avec l'esprit et les circonstances. Les phénomènes extérieurs comme nos propres sentiments nous font l'accepter, la retenir, la dévoiler ou l'indifférer. En somme, entendons que toute liberté est motivée par notre seul arbitre, aux choix, aux droits et aux influences de chacun et que toute chose peut donc l'influencer.

    Les sens vivaces et vitales, l'expérience et l'éducation forme un caractère, un tout, où chacun s'emploie et s'exprime librement ou non, s'en rendant compte ou non et libérant une nature innée ou fabriquée, bienheureuse ou non tout au long de son existence. Ceux qui la portent en eux, en témoignent par leurs gestes auprès de leurs prochains et n'ont rien à envier aux autres. Et, pour ceux qui n'osent pas, ceux qui hésitent! Qu'ils se demandent! Et demandons-nous aussi si nous sommes dupes de nos choix et dupes à l'usage d'une offrande pour cette liberté possible? Seriez-vous prêt à donner? serions-nous prêt? Ne faut il pas offrir son cœur et s'ouvrir pour être libre? Je crois que chacun à la réponse qu'il lui faut.

    Quelles sont ces raisons qui font corrompre et fondre la liberté et pourquoi principes et pressentiments, nous immobilisent-ils?  ("Je veux lui dire, mais je ne lui dis pas, je lui aurais dit si..."). Ceux qui s'arrêtent par ces phénomènes et principes ne se jugent-ils pas trop précipitamment? Ne sont-ils pas trop hâtifs au renoncement d'un bonheur aussi éphémère soit-il et, malgré leur réflexion? Ne sont-ils pas trop craintifs aussi? La crainte est en effet un ennemi du bonheur. Bien sûr une multitude de caractères entrave le bon fonctionnement d'une liberté. A part timidité, confiance, narcissisme, jalousie etc. Je n'entamerais pas une liste plus longue.

    Et si leurs réflexions étaient remesurés, refondées, ne seraient-ils pas mieux au fond? Vous me direz "oui bien sûr" et "faut-il encore le pouvoir!"). Il s'agit là d'une difficulté certaine et, parce que la volonté ne suffit pas toujours sur nos actions spontanées et momentanées, il faudra l'endurance, la motivation et la prise de conscience régulière.

    L'esprit, la bienséance, le jugement peuvent cruellement combattre contre cette liberté et procurer plus encore la frustration et l'insatisfaction que l'ouverture et l'expression. Voyons par exemple qu'un esprit bienveillant se coupera volontairement d'une attention, même et pourtant fortement désiré, pour l'équilibre de l'autre. Ceci étant défini par sa religion ou sa philosophie, unique soit-elle, il tournera le dos à une liberté par convictions d'esprit et/ou d'usages. Il s'avère qu'il n'en reste pas moins sur un élan de liberté, car cela aura été son choix en définitive. Vous me direz qu'au désir point de liberté! Le désir tombe en effet souvent tel un ennemi du bonheur.

    Cette renégociation psychologique, cad l'esprit ayant besoin de changer, peut-il se faire? En somme oui et vous trouverez aussi une multitude d'ouvrages concernant le remaniement des modes de pensées, le remaniement de la spontanéité et le changement d'état d'esprit mais évidemment cela ne se fait pas en claquant des doigts. Ce cas engendre bien évidemment un lourd et difficile changement de comportement à entreprendre, et souvent demeure un périple long et incessant. Il apparaît qu'il faut à l'individu, depuis sa naissance jusqu'au moment où il prend conscience de ce qui l'ennuie et de ce qu'il aimerait changer en lui, le même temps la même durée de vie pour être complètement lavé d'anciens modes de réaction. En l'occurrence pour changer un système physiologique et psychosomatique il faut combattre chaque égarement, chaque "spont"perçu et reconnu sur le vif et dans ce laps de temps celui-ci s'éloignera petit à petit jusqu'à se dissoudre et s'effacer entièrement. Car pour changer ce que l'on trouve mauvais en soi il faut s'attaquer aux bases fondamentales qui se trouvent dans la spontanéité.

    Ce remaniement libertin, l'ouverture vers la liberté, peut-il se faire? Je qualifie de libertinage, dans ce sens, tout simplement le partage d'idées et d'expressions fortuites ou réfléchies par la parole et le geste. Que celles-ci soient semées par inadvertance, par érudition ou éloquence, qu'elles soient données sans velours ni gants, qu'elles soient prononcées à l'échappée ou par bévue, par accordance ou par bonté, rien n'est plus élogieux ni plus beau! C'est l'action qui prime et le partage s'étale vers un monde meilleur! Qu'elles soient réfléchies, écrites, pensées, qu'elles soient de poèmes ou de proses, qu'elles soient conçues de soleil ou d'iceberg, de fleurs ou d'ombrages, rien n'est plus élogieux ni plus beau! Alors, partageons!

    Mais voilà, souvent notre conscience traîne, s'immisce et entraîne nos réactions, règle nos comportements et nos états d'âme. "Est-ce bien, est-ce mal? / Devrais-je? Dois-je? Et si je lui disais?..." Et beaucoup avec tout ceci semblent arriver à ne plus être libre. Ils se laissent emporter et guider, par le reflet d'une société corrompue, magouilleuse et instable, et semblent enrayés, déstabilisés voire dépareillés et paraissent, hormis le malaise qui les uni, inégalement en phase avec leurs envies, leurs projets et leurs actions. Si on ne se trouve pas bien en soi, c'est qu'il faut changer des choses, et ce n'est souvent pas grand-chose de les changer une par une. On peut arriver à trouver le bonheur dans la liberté car celui-ci s'y trouve! Entendez?! 

    «La liberté a t'elle un prix?» Oh! Combien de prix cet article indéfini compte t'il? La liste se répandrait sur la page, je crois. Mais ce prix n'est il pas celui du bien a contrario du mal qu'il peut faire? S'il s'agit de vérité, de justesse ou de justice, où est le mal? S'il s'agit de déclarations subjectives, objectives, constructives, émotionnelles ou régénératrices, où est le mal? Non, faites mesdames, faites messieurs! Faites tant que le temps vous le permet, partagez vos idées et vos sentiments! Entendez aussi! "La parole vaut de l'or!"

     Bien sûr tout engendre quelque chose. Que ce tout soit, ou qu'il ne soit pas. Car même un rien engendre quelque chose. Tout laisse une trace même si celle-ci reste invisible et inconnue. S'il n'y a pas de retour visible, palpable ou de proximité, nous ne savons rien de nos actions mais celles-ci construisent ailleurs nos consciences dans l'âme commune et élaborent la possibilité prochaine du partage universel et de l'harmonie universelle. Tout a son mérite s'il est ressenti ou pas. De rien naît le tout. Le tout n'est rien sans son contraire!

    «Liberté, liberté, liberté» et le monde sera en paix! Liberta! libertade! Freedom! Freiheit!

     

     

    Après tout ce que le monde aura dès lors dévoilé, tout sera transparent, visible et proche d'une pensée unique. Maintes guerres apparaîtront encore, maintes conflits, maintes ripostes mais l'homme apprend de ses fautes, redirige son action, redéfini ses actes et ses réflexes. Long est la tâche, long reste le chemin, mais soyons éveillés, habiles et reconnaissant du méprit, du méfait de l'autre et que la théorie des dominos prenne fin avec celui qui veille en vous et qui sommeil peut-être encore. Nous sommes tout, mais nous sommes rien également. Le choix du tout ou du rien nous incombe. Ne pas rendre ce qu'on nous fait de mal est plus noble, plus libertin, plus audacieux et courageux. Rendre, reste un acte facile et impertinent. La ruse pour le bien-être s'amplifie avec le cœur et, rendre avec le cœur motive les troupes. On rendra le bien par le bien puis le mal par le bien. Tout acte sera retourné par le bien.

    Qu'est ce que le bien, si l'on veut la liberté? Le bien, c'est d'être hautement responsable de soi, c'est d'agir en fonction de soi-même dans l'harmonie et le partage avec les autres, l'amour existentiel ce défini par ce bien. En se trouvant soi-même, l'entourage s'y trouve aussi. Même une attaque, une malveillance ne peut vous atteindre. Votre esprit est plus fort. Rendez l'amour, et l'autre se repentira. Miséricorde aura lieu. Un procédé aura commencé à flamber dans l'esprit de celui-ci et mûrira avec le temps. Et cela passera de générations en générations.

    L'aube du monde que l'on attend est proche.

     

    SdH

     

    « o1gdécalage horreur »

    Tags Tags : , , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Novembre 2007 à 18:24
    Ton article
    est très complet. Tout est dit. J'aime beaucoup cette réflexion. La liberté est un vaste sujet. Que pourrais-je ajouter ? Qu'elle ne se conquiert pas au détriment de celle des autres. Etre libre, c'est aussi pouvoir se dominer. Dans ce cas, la liberté n'est acquise qu'au détriment de soi...
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :