• Essai court d'appartenance:

     

    Rien de plus qu'une autre situation. Un monde ailleurs parmi les autres ailleurs. Une petite confrérie, un rassemblement comme pousse des poires sur le poirier, des cerises sur le cerisier. A quoi ressemble en fait ce petit conglomérat? L'appellerons-nous encore "agglutination de personnages, réunion de famille", car plus communs ils sont et plus identiques ils restent aussi entre eux.

    En se déplaçant "zoom-out", en regardant de plus haut par une ascension spectaculaire en contre plongée, nous apercevrons que ces amas de poussière se ressemblent tous:

    Poussière parce que dans cet univers nous (ne) sommes rien; poussière parce que nous sommes construits de molécules enchevêtrées et que ces poussières retournent à la poussière. On dénonce une similitude dans la différence. Les accords ne sont pas automatiques. Tout le monde ne s'accorde pas. Ce serait trop beau. On dénonce aussi des différences dans la similitude. L'un vaut l'autre, n'est-ce pas?! Si l'on regarde donc, une masse se crée facilement et avec volonté lorsque la similitude, tel un élémentaire sine qua-non, interagit et en rapproche les éléments. Créant de nouvelles origines telles les milieux d'appartenance. C'est vrai on appartient tous à une bande de potes. On s'en séparera pour une autre ou qu'on restera dans une même, la question n'est pas là!

    Sommes-nous oh si ouvert qu'on croit? Sommes-nous prêts à accueillir aussi facilement que l'on pense? Sommes-nous vierges de préjugés??...

    SdH


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  • 1.

    Et le temps suivait son cours... il se faufilait dans la masse et comme un poussin, vêtu d'un polo jaune, d'une casquette blanche, il riait aux anges qui l'entouraient et saluait ses connaissances. Un brin cocasse il surprenait par sa vivacité, tournait autour des spectateurs, balançait ses plaisanteries, allumait les feux des rampes, du bar et de toute la salle. On le connaissait bien. le poussin jauneToute l'assemblée se réjouissait de le voir arriver, passer le pas de la porte d'entrée et comme à son habitude, il apparu ce soir là. Mais il apparu autrement, il apparu sans couverture, sans fond de teint, comme un homme complet, accompli, épanoui, comme une âme retrouvée, un géant de lumière, un apollon, un adonis ou un éphèbe, qu'importe! Qu'importe, car il était grand ce soir là! Grand et majestueux!

    Passé le corridor, il entrait dans la danse, poursuivait, poussait ses pas vers les pistes et secouait ses acolytes avec ferveur, sympathie et amitié. Toujours aimant, toujours séducteur, feignant l'inintérêt de ses amatrices et amateurs, on le savait chercheur du bonheur, récepteur de toutes propositions, alléchant alléché, attrayant, flatteur et attiré par l'exotisme et les fleurs nouvelles. On aimait sa façon d'être libre, cependant on le connaissait bien et personne n'était plus dupe ou naïf de son cinéma, mais on s'en charmait. "Oh! Que les fleurs soient du mal, l'empêchaient nullement!"... Il se plaisait comme un gardon dans l'eau, s'agitait, commandait les tournées et d'une oreille à l'autre susurrait les dernières nouvelles, il aimait tout le monde.., surtout les beaux et le beau monde. Mais ne nous méprenons pas; le beau monde pour lui signifiait les gens sincères, partageurs, intéressants, qui prennent la vie comme une aventure, comme une suite d'accueils chaleureux et bonifiant aux choses imprévues, comme on accueille quelqu'un avec plaisir éternellement...sur la piste de danse

    SdH

     


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  • l'oeil du monde est toujours là. Ouvrez l'oeil, le bon...

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